Ne pas sortir de chez moi pendant 80 heures d’affilée pour finir une mission à temps.

Reconstitution d’une chronologie type, car oui ça m’est arrivé plusieurs fois, et dans l’action le temps se compte en pages, en mots, le monde s’arrête à l’heure de rendu fixée.

Un mercredi, je reçois une mission de mon meilleur client : 60 feuillets à traduire pour le mercredi suivant.

J’ai un autre job à rendre avant le week-end.

Garde alternée, ma semaine sans ma fille commence le samedi à 9h.

L’enfant partie, ravitaillement express en sucres lents et rapides.

À 10h, je me mets au travail jusqu’à 3h du matin. Cinq heures de sommeil.

Dimanche : travail de 8h à 1h, puis 4 heures de sommeil.

Lundi : travail de 5h à 18h, puis de 22h à 4h, après une petite sieste de 3 heures.

Mardi : travail de 9h à 16h. Traduction finie ! Manger ! 12 heures de sommeil,

Mercredi : lever 5h. Douche. 4 heures de relecture => Remise à 9h pétantes !!!

27h de sommeil, entrecoupées par 2 repas comateux.